Comptant parmi les premières communes « libres » de toute inféodation seigneuriale en France, Domart (Saint Médard) est installée au croisement de trois vallées, développant un site facilement défendable dès l’époque mérovingienne. Cette disposition a favorisé une partie basse propice aux marchés (bestiaux et grains) et une partie haute, avec l’église, le château et plus tard, une population d’artisans ébénistes. Entre ces deux parties du bourg, un réseau de « Pas » s’enroule sur le relief, resté intact du fait de l’escarpement du site.
Le projet a réactualisé l’intelligence des tracés et des rythmes, exclusivement piétons, pour rendre tout leur sens aux différentes situations même là où l’Histoire a fait disparaître quelques constructions qui tenaient le parcours. L’une d’elles, abandonnée, sera la Maison du LAC et jouera le rôle de pivot dans ces cheminements. Plusieurs minéralités sont déclinées, du pavé de grès au soubassement béton, qui installent naturellement ces espaces publics dans notre époque contemporaine.