Au départ, il n’y avait pas d’autre programme que de partir de la nécessité du lieu, de sa loi propre : faire du bien au bâtiment et faire le poids.
Ce projet s’est d’abord élaboré sans finalité fonctionnelle précise, mais dans l’attention au mode d’occupation ; il s’inscrivait dans une opération plus large de vitalisation des espaces publics de la commune de Domart, dont l’enchainement grimpe à l’assaut du coteau depuis le Moyen Age.
Le chantier s’est ouvert, procédant lui-même d’une recherche d’organisation et de savoir-faire propres à dépasser le « matériau » pour devenir la matière, à rendre les mesures, les structures et les textures signifiantes, à la fois familières et inattendues.
C’est au cours de l’ouvrage, et en mesurant à quel point la course du soleil déclinait différents états de cette lanterne haut perchée qu’est venue l’envie d’y accueillir une expression plastique. L’intensité matérielle, prise dans lapulsation entre espace contenu et horizons panoramiques, nous a décidés d’en faire un centre d’art.