Les multiples fonctions du projet sont organisées de sorte à donner une composition unitaire, posée de manière stable devant le parvis des Platanes. Cette composition est aussi animée d’un mouvement, dont les enchainements sont progressifs, sans heurts. Elle accompagne en cela la topographie naturelle (perçue depuis la route de Doullens) et celle plus sculptée de la place basse et de la place haute. La silhouette de l’équipement sera sa marque : peu élevée mais correctement coiffée par cette forme de coque inversée en bois sur la grande halle.

L’unité dynamique articule dans son mouvement les différents moments de vie de l’équipement. On reconnaitra ainsi aisément le volume de la halle, celui du Bar à Tous à l’ouest, couvert d’une voûte en zinc. Le glissement, l’étagement des strates exprime la solidarité des fonctions entre elles qui s’adossent les unes aux autres. Les quatre angles de l’équipement donnent lieu à chaque fois à un traitement volumétrique particulier qui annonce les volumes suivants. C’est ainsi que le mouvement qui anime la façade sur parvis poursuit sa course sur le pourtour de l’architecture, découvrant la diversité des fonctions et leur enchaînement fluide.

Dans l’épaisseur de l’équipement, deux patios fédèrent la disposition des volumes et des fonctions depuis l’entrée sur le parvis. Il y a des extérieurs à l’intérieur : cela permet de décliner des rythmes, de ménager de la tranquillité et de détendre les usages vers des jardins.

En façade sur l’espace public, la brique utilisée en parement sur des murs à ossature bois se prête bien au travail de stratification horizontale des volumes sur parvis.

Le bois sera exprimé aussi de manière abondante, notamment en partie haute de la Halle sur quatre faces et à l’intérieur des patios.