L’école a besoin que le statut du site dans la ville change. L’institution ne peut plus vivre repliée sur elle-même, elle devient une polarité urbaine. Il importe donc de donner une signification précise aux différents lieux d’usage public et scolaire.
Chargé d’une densité sédimentée par l’histoire, le magnétisme nouveau du lieu qui se crée entre les bâtiments jeunes et anciens intensifie le caractère propre de chacun d’eux. L’élève se sent alors chez lui dans l’école, en symbiose avec la cité, multiple, proche, naturellement accueillante. Le contexte économique et l’exigence de confort durable ne font qu’accroitre l’urgence d’efficacité et de sens. L’implantation des constructions neuves est précise, facilite l’organisation des espaces intérieurs et donne de la valeur à quelques situations exceptionnelles (le restaurant, les grands lieux collectifs ou la terrasse des arts), synonyme d’un confort de vie optimal et d’un bon enchainement des phases opérationnelles.