L’atelier a été fondé en 1985. Il est composé suivant les projets de quatre à dix personnes, comprenant des architectes, un(e) paysagiste et un maquettiste. Depuis une dizaine d’années, l’activité se partage entre la conception architecturale et les études urbaines. Il n’y a pas de séparation du travail au sein de l’atelier. Pour chaque nouvel engagement, un chef de projet suit particulièrement les études et la réalisation avec Pierre Bernard.
La conception architecturale intéresse tous les domaines (scolaire, tertiaire, habitat, équipements culturels publics ou privés etc.). Il n’y a pas de spécialisation de l’activité architecturale. C’est la possibilité d’interroger la commande, de l’enrichir, d’intéresser le plus grand nombre d’interlocuteurs au projet qui préside au choix de l’objet de travail. Plusieurs maquettes sont réalisées par projet, jusqu’au détail constructif. L’accompagnement du chantier n’est jamais délégué à un tiers : c’est une richesse et une ressource conceptuelle à part entière pour le projet, qui fait aussi l’objet d’un travail de réflexion et d’écriture depuis les années 2000.
Les projets des collèges de Péronne et Montdidier ont été nominés au prix de l’Equerre d’Argent en 1999 et 2002 et au Prix Mies Van der Rohe pour Montdidier en 2003. Le béguinage de Vieille Eglise est présenté à la cité de l’Architecture dans l’exposition « Vers de nouveaux logements sociaux 2 » jusqu’en avril 2013. La coopération avec d’autres concepteurs est motivée par le choix d’une question à partager et à approfondir. Des coopérations fréquentes sont menées avec des partenaires de la maîtrise d’œuvre ou extérieurs à celle-ci (sociologues, anthropologues etc.).
L’atelier expérimente de manière assidue depuis 2001 la rencontre de l’architecture et du champ artistique, au travers des projets menés avec Anthony Caro, sculpteur britannique (à Bourbourg et New York).
Parallèlement et de manière indissociable, l’atelier mène des études urbaines opérationnelles
d’échelles variées. Les axes de travail qui ressortent particulièrement sont la reconversion de friches industrielles des XIX° et XX° siècles (à Roubaix et Tourcoing), la requalification de quartiers et faubourgs anciens (Lille), le renouvellement de quartiers modernes (Amiens, Auxerre) et la recomposition de bourgs en relation forte avec le paysage rural (Salomé, Bondues etc.). L’approche des sites et des paysages est primordiale et s’enrichit à chaque fois d’une forte immersion dans la « géographie de l’histoire ».
Les démarches environnementales sont au cœur de nos conceptions. Le quartier de L’Union, dont la Plaine Images est l’un des pôles, a reçu le grand prix du palmarès national des éco-quartiers 2011.